3 exercices qui ont radicalement transformé mon corps (et la clé d’une métamorphose mentale)

Qui aurait cru qu’en me concentrant sur trois mouvements de musculation, je réapprendrais à aimer mon corps, mais aussi à croire en moi ? Avant, la discipline du sport faisait partie de ma vie, jusqu’à ce que l’anxiété et la dépression me coupent l’envie de tout. La maternité est arrivée, les kilos aussi, et la seule solution semblait être de mincir coûte que coûte. Mais rien ne bougeait, malgré tous les HIIT improvisés dans mon salon. Puis mon frère m’a convaincue de franchir la porte d’une salle de sport, et surtout d’oser soulever des poids.

Ce moment où j’ai posé la barre de 20 kg sur mes épaules, c’est comme si je déposais aussi tous mes doutes. En un an, en travaillant deux fois par semaine avec un coach sur trois exercices – squat, développé couché et deadlift – j’ai regagné une force physique et mentale que je croyais disparue. L’objectif a basculé : ce n’était plus “perdre du poids”, mais devenir la version la plus forte de moi-même. La balance, je l’ai oubliée, le plaisir est venu du progrès.

Pourquoi squats, bench press et deadlifts peuvent devenir vos meilleurs alliés ?

Mon entraînement d’aujourd’hui : trois séances hebdomadaires où tout tourne autour de ces mouvements fondamentaux. Squat profond, développé couché, soulevé de terre, chacun construit un pilier de force différent.
L’astuce, c’est de jouer sur la variation : plus de poids et moins de répétitions pour la puissance, puis du volume pour façonner le muscle. À côté, j’ajoute de la marche, des exercices d’équilibre et de mobilité, car un corps fort, c’est aussi un corps qui bouge bien.

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Ce qui bluffe ? J’ai commencé en peinant à soulever 20 kg, aujourd’hui je dépasse les 140 kg au squat, tout ça sans renoncer à une vie de famille ni à mes plaisirs du quotidien. La transformation, c’est dans la constance et l’envie de se challenger. Je ne vise plus la minceur, mais la performance et la santé.

S’alimenter pour la force : l’art de manger pour progresser, pas pour se restreindre

Changer de mentalité, c’est aussi voir l’alimentation comme un carburant, pas comme un ennemi. Fini les régimes stricts, je mise sur les protéines, des glucides de qualité, et assez de bonnes graisses pour tenir le rythme.
Le secret ? Un minimum de 140 g de protéines par jour pour soutenir la récupération et le développement musculaire. Je n’exclus plus aucun aliment : si j’ai envie d’un dessert, je le prends, parce que la frustration est souvent l’ennemie du résultat. La force mentale, c’est aussi de s’écouter, pas de se priver.

Trois facteurs clés derrière une transformation réussie : coach, récupération et confiance

La première clé, c’est l’accompagnement. Même en tant que coach diplômée, j’ai besoin d’un regard extérieur, d’une personne qui croit en moi quand je doute. La deuxième, c’est d’accepter que le repos et le sommeil sont essentiels : 9 à 10 heures par nuit, et des jours off pour laisser au corps le temps de se reconstruire.

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Et la plus belle découverte ? La force, c’est la meilleure des confiances en soi. Je ne cherche plus à être la plus fine, mais la plus puissante. Si je peux soulever lourd à la salle, je peux surmonter le reste. Le vrai changement, il commence quand on décide d’arrêter de se limiter, et qu’on ose enfin prendre toute la place qu’on mérite.