Course à pied : j’ai couru 4 marathons en un an, voici les 4 erreurs à éviter absolument

Quand on se lance le défi de courir plusieurs marathons en un an, l’enthousiasme est au rendez-vous… mais il peut vite se transformer en source de pression. Beaucoup de coureurs pensent que leur motivation suffira à tout surmonter, mais c’est souvent l’inverse qui se produit. La fatigue mentale, l’accumulation des objectifs et le risque de lassitude sont réels. Pour durer, il faut accepter de lever le pied, savoir dire non à certaines courses et se donner du temps pour souffler.

1/ La négligence de la récupération met en péril la progression

Après une première course, l’envie de repartir au plus vite est grande. Pourtant, enchaîner les marathons sans respecter des phases de récupération complètes est l’une des erreurs les plus courantes. Les muscles, les articulations et le mental ont besoin de vraies pauses. Sous-estimer l’importance du repos augmente le risque de blessures et ralentit la progression. Chaque course doit être suivie d’une récupération adaptée, même si la forme semble au rendez-vous.

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2/ L’oubli de la variété dans l’entraînement et l’alimentation

Réussir plusieurs marathons ne se résume pas à accumuler des kilomètres. Un entraînement trop monotone, centré uniquement sur la course longue, expose à la stagnation, voire à la régression. L’intégration de séances de renforcement musculaire, de fractionné, ou d’autres sports d’endurance s’avère essentielle pour progresser et éviter les blessures. Côté alimentation, il ne suffit pas de “manger plus” : chaque phase du cycle doit être pensée pour optimiser récupération, énergie et immunité.

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3/ La mauvaise gestion de la stratégie de course et du matériel

Chaque marathon a ses spécificités : parcours, météo, ravitaillements… Reproduire exactement la même stratégie d’un événement à l’autre est une erreur. Tester son matériel et ajuster son plan de course à chaque nouveau défi évite bien des désillusions. Parfois, une paire de chaussures inadaptée ou une hydratation mal anticipée suffit à gâcher des semaines de préparation.

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4/ La sous-estimation de l’impact mental sur la réussite

Après plusieurs marathons, la routine peut s’installer, mais aussi le doute. Les passages à vide sont inévitables, surtout quand la performance attendue n’est pas au rendez-vous. Il faut apprendre à s’écouter, à célébrer chaque victoire, même modeste, et à accepter les moments de doute. L’entourage, le partage d’expérience et l’auto-bienveillance deviennent alors des alliés indispensables.