Un rugbyman anglais ne se souvient même pas d’avoir gagné la Coupe du Monde à cause de chocs répétés à la tête

Le rugby est un sport beaucoup apprécié parmi tant d’autre sport collectif de contact… à la réputation virile et passionnée. Cela n’empêche le focus sur les enjeux de santé auxquels les joueurs sont confrontés. L’histoire de Steve Thompson, ancien joueur de rugby, met en lumière les dangers sous-jacents des commotions cérébrales.

Une réalité bouleversante pour Steve Thompson

Steve Thompson, le célèbre joueur de l’équipe anglaise victorieuse lors de la Coupe du Monde de rugby en 2003 souffre d’une commotion cérébrale. Malheureusement, il ne se souvient pas de cet exploit majeur : avoir participé à la victoire de l’équipe d’Angleterre de la Coupe du Monde, 20 ans plus tôt.

Steve Thompson ne peut plus revivre ces moments joyeux. Les séquelles de sa carrière sont maintenant plus préoccupantes que les trophées qu’il a remportés. Les lacunes dans sa mémoire, les trous noirs dans son passé et les moments de confusion sont devenus sa nouvelle réalité.


À l’âge de 42 ans, démence précoce a été diagnostiquée chez Thompson, ainsi qu’une encéphalopathie traumatique chronique. Sujet d’une démence liée à des traumatismes crâniens répétés, Thompson ne se souvient plus clairement du grand exploit de toute sa carrière. Des années de chocs à la tête sur le terrain ont laissé des séquelles profondes dans la vie de ce grand athlète.

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Le « protocole commotion » en question

Depuis plus d’une décennie, le rugby a pris des mesures pour faire face au problème des commotions cérébrales. World Rugby, l’instance internationale du sport, a mis en place des règles plus strictes concernant les plaquages visant la tête et a imposé un « protocole commotion cérébrale« .

Ce protocole exige que les joueurs sortent du terrain en cas de suspicion de commotion et qu’ils observent une période de repos après une commotion avérée. Ils seront donc remplacés pendant tout le temps qu’ils mettront pour se remettre du choc. Les joueurs seront assistés et soignés par un responsable de santé aux vestiaires avant de reprendre le match sur terrain.

L’histoire de Steve Thompson et d’autres joueurs soulève des inquiétudes quant à l’efficacité de ces mesures. Les commotions cérébrales sont une blessure invisible, aux répercussions potentiellement graves, qui peuvent affecter la mémoire, le comportement et la santé mentale des athlètes.