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Paris sportifs : pourquoi s’intéresser aux sports de niche ?


 

En France, les parieurs sportifs sont essentiellement attirés par 3 sports : le football, le tennis, et le basket. Lors de l'année 2019, ces 3 sports ont représenté 90% des paris sportifs validés ! Pourtant, il peut s'avérer beaucoup plus judicieux de miser sur des sports ou des compétitions dites de niche. Zoom sur ces « niches » sportives qui peuvent faire décoller vos pronostics et bien sûr vos gains.

Marché de masse VS marché de niche

La notion de marché de masse et de marché de niche est importante à comprendre pour les parieurs. Le marché de masse correspond à ces sports ou compétitions qui sont massivement jouées par les parieurs, et qui sont aussi celles mises en avant par les bookmakers. Ainsi la Ligue 1 Conforama (402 millions d'Euros misés) ou la Ligue des Champions (300 millions d'Euros de mises cumulées) sont des marchés de masse.

Ces grandes compétitions concentrent l'intérêt des parieurs, et donc celui des bookmakers. Il est très important pour ces derniers d'être très réactifs face aux infos et événements qui peuvent influer sur le résultat du match. Aussi vous aurez toutes les difficultés à prendre de vitesse un bookmaker sur une compétition connue de football ou de tennis. En tant que parieur, vous aurez généralement moins d'informations sur un événement sportif donné que Betclic, Bwin ou encore Winamax, qui bénéficient en plus de traders scrutant le moindre mouvement de cotes chez les concurrents.

Football marche de masse

Les marchés de niche, eux, sont donc ces sports qui recueillent des mises cumulées faibles ou encore des compétitions un peu délaissées par les parieurs. Ainsi le tennis de table (29 millions d'Euros misés annuellement), le handball ou le cyclisme sont des marchés de niche, tout comme certains championnats de football. On note en effet des mises cumulées faibles sur des championnats scandinaves, sud-américains ou africains.

Un chiffre : 95 à 97% des parieurs sont perdants

On estime généralement que seulement 3% des parieurs parviennent à gagner de l'argent. Soit environ 97% de perdants... Lorsque l'on sait que 90% des paris sportifs sont validés sur des marchés de masse, et lorsque l'on a bien en tête l'immense majorité de perdants, on peut avancer sans trop se tromper qu'une importante part des parieurs ne parvient pas à dégager de l'argent à travers les marchés de masse.

Si l'on observe le comportement des parieurs et leurs mises trimestrielles, on s'aperçoit que le contingent des parieurs sportifs est constitué de nombreux petits parieurs, attirés sur les bookmakers en raison d'une grande compétition sportive (par exemple une Coupe du Monde de Football) ou grâce au bonus de premier pari proposé par ces mêmes opérateurs de jeux. Ces parieurs novices vont majoritairement parier sur les compétitions qu'ils connaissent, c'est-à-dire sur des marchés de masse où ils auront toutes les peines du monde à conserver leur bankroll.

Face à ce constat, peut-être est-il judicieux, aujourd'hui, de se tourner vers les marchés de niche qui permettront de trouver d'autres opportunités ?

La spécialisation est souvent la clef du succès

La spécialisation est un phénomène sociologique observé depuis le milieu du XXème siècle. L'expansion des sciences et de la technologie a entraîné des fragmentations et sous-branches successives, ce qui a amené des chercheurs à se spécialiser. Si l'on raisonne sur un autre plan, il est aujourd'hui beaucoup plus intéressant, d'un point de vue purement financier, de se spécialiser dans une discipline. Ainsi le médecin généraliste aura des revenus inférieurs au chirurgien ou à l'ophtalmologiste, et l'entrepreneur en bâtiment aura davantage de difficultés à trouver des clients qu'un chauffagiste ou un artisan spécialisé en ingénierie thermique. La spécialisation est d'ailleurs valorisée dans notre société, car elle est synonyme d'expertise.

Fermons la parenthèse sociologique, et revenons aux paris sportifs : un « spécialiste du football », en soi, est difficilement concevable. Les compétitions sont trop nombreuses pour pouvoir s'autoproclamer spécialiste d'un sport entier. Des experts d'une ligue ou d'une compétition en particulier : oui, pourquoi pas. Reste que ces experts auront un niveau de connaissance et d'informations au mieux équivalent à celui des bookmakers, et que l'intérêt de cette spécialisation sera donc limité pour parier !

Cependant, si cette expertise/spécialisation est appliquée à un sport ou à une compétition de niche, alors la balance penchera en faveur du parieur, qui aura alors une certaine supériorité par rapport aux bookmakers.

Avoir (enfin) un coup d’avance sur les bookmakers

Se spécialiser dans un sport ou une compétition de niche, c'est se donner la possibilité d'avoir un coup d'avance sur les opérateurs de jeux.

Un exemple ici, celui d'un sport niché, peu médiatisé et jouable une bonne partie de l'année : le cyclisme. Oui, il n'y a pas que le Tour de France en juillet : de février et jusqu'au mois d'octobre, de très nombreuses courses cyclistes se déroulent. Le volume des mises, surtout sur les compétitions hors Grande Boucle, sont infinitésimaux pour les bookmakers, les mouvements de cotes sont donc assez lents.

Cyclisme et paris sportifs

Pourtant, les cotes sont alléchantes : de 3,5 à plus de 1000 ( ! ) pour le vainqueur d'une étape, ainsi que des paris de type « Podium », « top 6 » ou « top 10 » qui permettent de diversifier et de couvrir ses paris. En live aussi, il est possible de faire des bons coups, à condition de suivre l'actualité du cyclisme, les coureurs et les forces de présence. Si vous aurez toutes les peines du monde à trouver des informations précises sur certains sports de niche (ping-pong, badminton, aviron ...), le cyclisme bénéficie d'une presse spécialisée abondante, et de nombreux fans sur les réseaux sociaux. S'informer et monter en compétence s'avère donc tout à fait possible, et la comparaison des cotes entre les bookmakers peut révéler quelques belles surprises sur ces marchés plus que secondaires.

Si toutefois vous n'êtes décidément pas prêt à quitter votre sport favori comme le football, vous devrez vous tourner vers des compétitions exotiques, et acquérir une vraie connaissance de celles-ci. Par exemple, les championnats sud-américains sont très intéressants pour les parieurs, car certaines conditions géographiques ou climatiques peuvent échapper aux bookmakers. Ainsi, sur le championnat de foot bolivien ou chilien, le facteur altitude est parfois oublié par les opérateurs, alors qu'il peut avoir une grande influence sur le résultat final d'une rencontre.

Valuebets et niches de paris

De manière générale, les valuebets sont plus facilement détectables et jouables sur des marchés de niche. Rappelons qu’un valuebet est un pari sur un événement dont le bookmaker a sous-estimé la probabilité. Plus vous pouvez repérer et valider des valuebets, et plus vous pourrez espérer engranger des gains.

Sauf exception, les valuebets sont très rares sur les marchés de masse, notamment sur le foot. Si vous pariez sur des grandes compétitions footballistiques, vous pariez non seulement contre le bookmaker, mais aussi en l'absence de valuebet. Alors que les marchés de niches, eux vous permettent de parier en ayant un avantage d'expertise/d'information sur le bookmaker, et donc d'avoir nettement plus de chances de dénicher des valuebets.

En conclusion, parler des sports de niche et des marchés de masse, c'est aussi prendre du recul face à la puissance des bookmakers. Si vous jouez au même jeu que ces derniers, vous aurez des difficultés à les battre sur le long terme. Ainsi, et si vous considérez les paris sportifs comme un investissement et non comme un simple hobby, il est plus que conseillé de prendre le dessus sur les opérateurs de jeux en vous tournant vers des sports et compétitions qui revêtent peu d'importance à leurs yeux.

 

Voici un article invité rédigé par Gabin du blog Parieur-Gagnant.com, média dédié aux parieurs qui souhaitent améliorer leurs résultats aux paris sportifs.

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